Je feins de feindre / Finjo que finjo
978-2-931028-35-3
15 x 15 cm
111 pages
© photographies de Teo Diez et José Luis Diez
édition bilingue / edición bilingüe
Traduit de l'espagnol (Espagne)
par Samantha Barendson
par Samantha Barendson
© photographies de Teo Diez et José Luis Diez
Tu crois vivre
Mais en réalité tu ne fais qu’y penser.
Tu es une décharge électrique qui fixe une image,
un instant après l’autre dans tes pensées.
Rien de plus et rien de moins.
Ça te paraît peu ?
Puis tu gères ces données
et génères la fiction qu’est ta vie :
une affaire personnelle.
Te crees que vives
Pero en realidad sólo lo piensas.
Eres una descarga eléctrica que fija una imagen,
un instante tras otro en tu pensamiento.
Nada más y nada menos.
¿Te parece poco?
Luego tú administras esos datos
y generas la ficción que es tu vida:
algo personal.
À propos du texte
Quand tu veux raconter un truc qui risque de durer et que tu penses que ça va te prendre du temps, le mieux est de commencer lentement. Si tu as envie de conclure à peine tu as commencé, le lecteur va se rendre compte que tu veux finir vite, c’est pourquoi le début doit être lent, parce qu’il n’y a pas
d’urgence à raconter quelque chose qui embrasse toute une vie...
Cuando vas a contar algo que va a durar mucho y crees que se te va a hacer largo, lo mejor que puedes hacer es empezar a contarlo despacio. Si tienes ganas de terminar justo según comiences, el lector va a notar que quieres acabar rápido y por eso este comienzo va a ser lento, porque no hay ninguna prisa en contar algo que abarca toda una vida...