La chambre rouge
suivi de Douze temps morts pour souhaiter la bienvenue à tous nos ennemis
978-2-931028-37-7
19 x 13 cm
85 pages
coédition Hamac - Le chat polaire
je me suis enveloppé
dans des mètres et des mètres
de plastique
pour me protéger
de qui de quoi
je ne sais pas
de la menace continuelle
inexprimable.
À propos du texte
Dans ce recueil du poète Maxime Cayer, il n’y a pas d’autoroutes, stationnements déserts, de constructions abandonnées, il n’y a aucun paysage, désenchanté ou pas. Tout cela n’existe pas à l’intérieur des murs de la chambre rouge. Il y a bien quelques objets, c’est vrai, mais surtout il y a l’angoisse et la terreur. Le poète y est seul, confiné avec sa peur, pris au piège de la couleur. La
chambre rouge, c’est aussi cet espace intérieur qui se peuple de chimères, de spectres inquiétants. Au cœur de cette chambre, le lecteur ne trouvera aucune rédemption, et surtout aucun échappatoire. Ce recueil triste se clôt par un poème hommage à Geneviève Desrosiers.